Les avancées spectaculaires qui hier encore auguraient l’espoir de la signature d’un accord entre la majorité et l’opposition peine à se concrétiser. Aucun accord signé au centre interdiocésain de Kinshasa jusque tard dans la soirée de vendredi 23 décembre. Des divergences persistent.

Face à la presse, le président de la conférence épiscopale nationale du Congo Mgr Marcel Utembi a laissé entendre l’existence des profonds désaccords entre parties: «Nous travaillons et ça évolue. Il y a des difficultés et on essaye de les résoudre», a-t-il signalé.

Deux points principaux bloqueraient encore la signature de l’accord attendu de ces pourparlers. Les questions relatives à la recomposition de la CENI et la répartition de rôles pendant la période de la transition ralentissent l’aboutissement des travaux. A ces deux principaux points, il faut ajouter l’option du maintien de Samy Badibanga comme premier ministre de la transition soutenue par la majorité, et rejetée par le Rassemblement qui divise aussi.

«Nous espérons qu’à bout de compte nous aurons un accord», disait le secrétaire intérimaire de la Cenco l’abbé Donatien Shole, précisant qu’après avoir écouté les deux parties, les évêques ont mis en musique divergences et convergences en vue de faire avancer les discussions.

Interrogé sur la nature du plan « B » que prévoirait la Cenco en cas de non-accord entre protagonistes des négociations directes que les prélats de la Cenco conduisent depuis près de trois semaines, l’abbé Schole a précisé: «On a dit qu’il y aura un plan B, on a pas dit qu’il n’y aura plus médiation.»

A défaut d’une solution, les divergences persistantes pourraient repousser la signature de l’accord à la semaine prochaine.

Mbala