Prévue ce jeudi 03 novembre 2022, la plaidoirie dans l’affaire de kidnapping et enlèvement d’enfants qui implique le pasteur Jean Omari dans la ville de Goma n’a plus eu lieu.

Au début de l’audience de ce jeudi, la partie civile a soulevé deux devoirs qui ont empêché le tribunal de procéder à la plaidoirie, pourtant c’était la seule matière inscrite à l’ordre du jour.

La vidéo qui change la donne

Les avocats conseils de la partie civile ont introduit la recommandation au juge de visualiser les vidéos présentés devant le tribunal par le renseignant Colonel Alisa Job commandant urbain de la police nationale congolaise.

Pendant plusieurs minutes, le tribunal et toute l’ensemble dont les deux parties ont suivi religieusement ces vidéos qui retrace le déroulement de l’interrogatoire des prévenus au commissariat urbain de la police.

Après, s’en est suivi différents commentaires des avocats de deux parties sur ces vidéos.

La traçabilité des appels

A part cette exception sur la visualisation des vidéos, la partie civile a aussi soulevée celle de la réquisition que le ministère public avait envoyé à la société Airtel pour retracer les communications entre les prévenus Jean Omari et Magloire Tumsifu depuis le mois d’août de l’année 2021.

Selon la réponse à cette réquisition venue de la maison de communication Airtel, le premier numéro de Tumsifu appartiendrait à une femme vivant à Goma et l’autre numéro est identifié au nom d’une personne se trouvant à Kalemie.

A la question de savoir si la société Airtel a pu retracer les conversations entre les deux prévenus précités, le ministère public n’a pas donné de réponses favorables. D’après lui, cette société de téléphonie mobile n’a pas retracé ce flux de communication.

Plaidoirie à nouveau fixée

La religion du tribunal étant suffisamment éclairé sur toute l’instruction, il a fixé pour la deuxième fois la plaidoirie à la prochaine audience prévue pour le lundi 7 novembre prochain à partir de 9heures.

Il sied de rappeler que celle-ci était la 7ème audience dans cette affaire qui oppose devant le tribunal militaire du Nord Kivu les prévenus Jean Omari, Magloire Tumsifu et Rodrigue Cubaka au ministère public pour association des malfaiteurs, enlèvement et kidnapping des enfants dans la ville de Goma.