Le parlement européen s’est réuni à Bruxelles ce 18 janvier pour évaluer le processus démocratique en RDC. Cette plénière a été sanctionnée par l’adoption d’une résolution qui condamne « les violations des droits de l’homme et les actes de violence, en particulier à l’encontre des manifestants pacifiques, y compris l’interdiction des manifestations pacifiques ainsi que les mesures d’intimidation, les arrestations et les placements en détention de toutes les voix dissidentes ».

Sans tergiverser, la représentation européenne à invité « les autorités congolaises à libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers d’opinion et à mener une enquête indépendante sur la répression violente des manifestations de décembre 2017 et sur la découverte de fosses communes ».

Au-delà de cette libération des leaders d’opinion et des opposants détenus en RDC, le parlement européen souligne que « les opposants en exil doivent pouvoir rentrer en toute sécurité et sans condition, et que chaque candidat doit avoir le droit de présenter sans candidature aux élections ».

Une décision saluée de vive voix par Olivier Kamitatu, le porte-parole du candidat président Moïse Katumbi, sur son compte twitter.

En effet, Moïse Katumbi condamné à trois ans de prison dans l’affaire de spoliation d’immeuble, est jusqu’ici disqualifié à la prochaine présidentielle et contraint de vivre en exil à Bruxelles, au risque de regarder la présidentielle tant convoitée entre les grilles d’une des prisons de la RDC.

Bien avant, le Conseil de sécurité de l’ONU a précédé le parlement européen sur ce même terrain avec les mêmes exigences sur « la libération des prisonniers politiques et la mise en œuvre intégrale de toutes les autres mesures de confiance dont plusieurs n’avaient pas encore été appliquées ».