Les tractations sur l’arrangement particulier se poursuivent entre signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre. Les parties prenantes aux discussions statuent actuellement sur le partage des responsabilités au sein du futur gouvernement, entre composantes. Ces échanges achopperaient présentement sur le quota reservés aux différentes parties.

Selon Valentin Mubake cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), la repartition des quotas pour les portefeuilles doit se faire selon qu’il y a deux parties, c’est-à-dire signataires et non signataires de l’accord de la cité de l’Union africaine. Pour le conseiller politique d’Etienne Tshisekedi, cette question ne devrait pas poser problème parce que l’accord est clair sur ces fondamentaux qui ne devraient pas être remis en cause.

«Nous sommes différents. S’il y a eu une opposition signataire le 18 octobre, elle est différente de notre opposition. Moi je suis opposant, mais je ne peux pas comprendre qu’on me dise qu’il n’y a pas de différence entre moi et ceux qui ont signé de l’autre côté, qui se disent opposants. Je n’accepte pas cela», soutient-il.

Le délégué du Rassemblement de l’opposition avance qu’on trouve parmi les délégations aux négociations directes de la Cenco la partie signataire de l’accord signé sous l’égide du togolais Edem Kodjo qui est constitué de la MP, la société civile, l’opposition républicaine et l’opposition d’une part. Et d’autre part, la partie de non signataires qui contient en son sein le Rassemblement, le Front pour le respect de la constitution et la société civile.

«Quand on dit qu’il n’y a que la majorité, la société civile et l’opposition de manière indistincte, ça remet en cause les fondamentaux de l’accord. Je crois que les évêques sont suffisamment mâtures pour comprendre que cette voie là n’est pas acceptables», affirme Valentin Mubake.

Mbala / Kinshasa Times