La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a proposé, lors d’un échange avec la CENI ce mercredi 3 mai, une alternative qui rassure sur le plan de l’objectivité et de l’efficacité sur le processus électoral en RDC.

La CENCO a exprimé sa crainte sur la nécessité d’une participation ou non de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à l’audit externe du fichier électoral.

« Depuis un certain moment des réactions selon lesquelles ce n’est pas bon par rapport à la souveraineté et l’intégrité du pays, surtout que la directrice de l’OIF est une Rwandaise », a déclaré Donatien N’shole, secrétaire général de la CENCO.

Pour lui, cette influence rwandaise au sein de cette organisation peut compromettre la souveraineté et l’intégrité du pays, vu que la directrice de l’OIF est Rwandaise ».

« Il y en a qui vont jusqu’à dire qu’il faut que ça soit un audit national. Et nous, ça nous préoccupe d’abord les arguments sont politiques. Cela peut se comprendre politiquement. Soit on dit en passant, parmi les institutions qui défendent l’intégrité et la souveraineté nationales, il y a la CENCO qui a dénoncé l’attitude et l’indifférence de la communauté internationale en rapport avec ce qui se passe avec le Rwanda », indique-il.

Et de poursuivre : « Le Président Denis Kadima sait ce qu’on peut trouver dans le pays et il est sincère sur ce point qu’il serait difficile de trouver une organisation qui ait toutes les compétences et aussi pour des raisons psychologiques ».

En 2018, l’OIF avait audité le fichier électoral de la CENI par une analyse qualitative et quantitative des données en vue d’identifier ses forces et faiblesses.

Ainsi, une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) séjourne à Kinshasa depuis le lundi 24 avril, sur invitation du patron de la centrale électorale Denis Kadima.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker