Négociations en cours autour des prix à la pompe en Rdc. Le pays connait une dépréciation de sa monnaie depuis plus d’un an, les réserves de change sont au plus bas. Les pétroliers souhaitent que le prix des carburants soit revu à la hausse, mais c’est au ministère de l’Economie d’en décider.

Et depuis cette semaine, on assiste à des fermetures inopinées des stations d’essence de la capitale. Ce qui commence à énerver les consommateurs.Chacun remplit son réservoir autant qu’il le peut et en fonction de ses moyens, confie un consommateur :

« Je ne fais pas le plein, mais je mets une bonne quantité parce que souvent les stations ferment et on ne sait pas pourquoi. On profite quand c’est ouvert pour acheter ».

Et c’est chaque jour un peu plus tendu. Les gérants de stations d’essence privées refusent de s’exprimer. Certains automobilistes ont leur petite idée :

« Il paraît que les stations achètent l’essence beaucoup plus cher, mais ça se vend moins cher. Alors ils font pression au gouvernement en fermant tôt et en ouvrant tard pour que finalement le gouvernement fixe un prix un peu plus intéressant », explique un client. « Le carburant devient de plus en plus rare. Ils ont augmenté les prix avant et l’inflation a suivi après. Voilà, ils veulent augmenter et le gouvernement est en train de retarder. C’est comme ça qu’ils nous punissent », ajoute un autre.

Cependant, selon une source proche du ministère congolais de l’Economie, des négociations se poursuivent entre le Gouvernement et les opérateurs pétroliers.

Kinshasatimes.cd /Rfi