La quête de la solution au différend entre Kinshasa et Kigali, après la République démocratique du Congo (RDC) et par le Rwanda, sous l’ombre du M23 continue à préoccuper plusieurs milieux. Ce, au niveau tant régional qu’international.

C’est dans ce cadre que, sur l’initiative du président sénégalais Macky Sall, en exercice de l’Union africaine (UA), le président congolais Félix-Antoine Tshisekedi a effectué un voyage aller-retour à Luanda, en Angola, où il a rencontré son homologue Joâo Lourenço, président en exercice de la CIRGL (Communauté des pays des Grands Lacs).

Au menu de leurs échanges, la crise sécuritaire à l’Est de la RDC a été largement discutée.

Le Congo par son président a signifié à l’angolais « qu’il veut la paix, mais une paix sur la confiance, basée sur la sincérité des engagements. Sans une prétendue naïveté, la République démocratique du Congo défendra avec fermeté sa souveraineté », a insisté d’un ton ferme le chef de l’Etat congolais.

Il faut signaler que dimanche et lundi dernier, le sénégalais Macky Sall a parlé tour à tour avec le président Tshisekedi et Kagame. L’angolais Lourenço devait aussi s’entretenir avec le rwandais Paul Kagame au courant de la même journée de mardi 31 mai.

Rappelons que pendant que Tshisekedi et Lourenço se parlaient deux heures durant dans la capitale angolaise, à Kinshasa, l’ambassadeur rwandais était convoqué par le Gouvernement congolais, qui l’a convoqué pour exprimer sa désapprobation au soutien de son pays aux terroristes du M23


Giscard Havril