Après que le gouvernement congolais ait demandé l’expulsion du porte-parole de la Monusco Mathias Gillmann, estimant que cela calmera les tensions dans la partie du pays, la société civile de Bukavu, crois que son expulsion ne remplace pas le départ des casques bleus en RDC.

Le coordonnateur de la société civile du Sud-Kivu Adrien Zawadi, a expliqué mercredi 04 juillet, que l’exigence du gouvernement congolais quant à l’expulsion de Mathias Gillmann, ne calmera en rien les tensions qui se vivent dans la région.

« Son expulsion ne remplace pas la demande de départ de la Monusco du Congo. On ne peut pas nous expliquer comment un groupe armé peut être plus fort que les Nations-Unis réunis ensemble au sein de la Monusco », a déclaré Adrien Zawadi, coordonnateur de la société civile du Sud-Kivu.

La journée du mercredi 03 août, la société civile du Sud-Kivu a appelé à une journée province morte, pour exprimer le ras-le-bol de l’insécurité qui prévaut dans cette contrée de la République démocratique du Congo. Plusieurs activités ont été suspendues dans la même journée.

La Monusco est présente en RDC depuis 1995, près de 14.000 militaires sont déployés dans plusieurs villes du pays pour assurer la sécurité de la population.