Les  pourparlers sous les auspices des évêques catholiques  au centre interdiocésain de Kinshasa se poursuivent actuellement en  commissions. Au sein de la commission institution qui table sur la gestion consensuelle du pays pendant la période de transition, les parties ont du mal à accorder leurs violons au sujet du sort du président de la république qui est à son deuxième et dernier mandat constitutionnel.
Les délégués non-signataires de l’accord du 18 octobre campent sur leur position, et exigent le retrait du chef de l’Etat Joseph  Kabila dont le mandat expire dans moins d’une semaine. La majorité présidentielle et l’opposition signataire de l’accord du 18 plaident pour le maintien  de l’actuel président jusqu’au prochain scrutin présidentiel, quitte à gouverner avec un premier ministre issu de l’opposition.
Les débats sont également tendus au sein de la commission élection. Pour les représentants du Rassemblement au sein de cette commission, l’organisation des élections est possible en 2017. Du côté de la mouvance présidentielle, cette position est jugée «irréaliste». De même pour la CENI qui estime qu’avec  les moyens disponibles les élections ne pourront se tenir qu’en 2018.
Malgré ces positions de départ asymétriques, les parties prenantes aux assises modérées par la CENCO se disent ouverts à des concessions.
Mbala