Martin Fayulu, acteur politique et opposant du régime Tshisekedi ne jure que sur le respect du délai constitutionnel de la tenue des élections. Pour lui, le chef de l’État actuel devra partir le 24 janvier 2024 même si les élections n’auront pas lieu.

L’on ne compte plus que 9 mois avant la tenue des élections présidentielles et législatives en République démocratique du Congo (RDC) conformément au calendrier de Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Des acteurs politiques de l’opposition comme de la majorité affûtent déjà les armes pour ces échéances. La CENI qui ne cesse de rassurer sur le respect du délai constitutionnel, poursuit les opérations d’identification et d’enrôlement dans les aires opérationnelles.

« Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date-là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel », a-t-il insisté.

Dans sa lettre rendue publique récemment, ce leader de la plateforme Lamuka dit avoir constaté notamment la lenteur et l’incompétence des agents dans les 2ème et 3ème aires opérationnelles comme dans l’aire opérationnelle 1.

À ce jour, outre Martin Fayulu, plusieurs autres acteurs politiques ont déjà annoncé leurs candidatures à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre de l’année en cours.