Le Président français Emmanuel Macron sera en visite à Kinshasa, capitale de la République démocratique du 3 à 4 mars, annonce l’Elysée.

D’après la présidence française, ce déplacement aura pour objectif « d’approfondir les relations franco-congolaises dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la recherche, de la culture et de la défense ».

Du 1er au 5 mars, le locataire de l’Elysée se rendra dans quatre pays d’Afrique centrale pour un sommet sur la protection des forêts équatoriales et le renforcement des relations bilatérales dans une zone d’influence de plus en plus disputée entre la Russie et la Chine.

A Libreville, au Gabon, les 1er et 2 mars, il participera au Sommet sur la forêt pour la préservation et la valorisation des forêts du bassin du Congo. a annoncé jeudi l’Elysée.

Avec 220 millions d’hectares de forêt, le bassin du Congo représente le deuxième plus grand domaine forestier et le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie à travers plusieurs pays (notamment la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville et le Gabon).

De l’Afrique au Brésil en passant par l’Asie du Sud-Est, ces forêts sont aujourd’hui menacées par la surexploitation dans l’agriculture et l’industrie et dans certains cas pour la production de pétrole.

Emmanuel Macron qui veut aussi resserrer les liens avec les pays anglophones et lusophones du continent, se rendra ensuite à Luanda le 2 mars pour donner le coup d’envoi du partenariat manufacturier franco-angolais dans le secteur agricole. Il poursuivra sa tournée à Brazzaville au Congo le 2 mars, puis en République démocratique du Congo les 3 et 4 mars.

La tournée intervient à un moment où l’influence française est ébranlée par la Russie et le groupe de mercenaires russes Wagner en Afrique francophone, du Mali à la République centrafricaine.

En juillet, Emmanuel Macron, qui veut faire de l’Afrique l’une des priorités de son second quinquennat, a effectué une tournée au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau.

Evoquant la guerre en Ukraine, il a ensuite accusé la Russie d’être « l’une des dernières puissances coloniales impériales » et de mener une nouvelle forme de « guerre mixte » dans le monde. Certains pays du sud, notamment en Afrique, craignant de protéger leurs intérêts et affirmant que cette guerre n’était pas la leur, ont refusé de se ranger du côté de la Russie dans une attaque qui dure depuis un an maintenant en Ukraine.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker