Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya a annoncé, lors d’un briefing mardi 22 novembre à Kinshasa, que la nouvelle session de dialogue de l’EAC va débuter le 27 novembre prochain à Nairobi au Kenya.

Le ministre de Communication et médias a justifié ce retard en évoquant des soucis notamment en termes de déplacement de certains chefs des groupes armés.

Il a rappelé que le « processus de Nairobi » enclenché par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) pour tenter de ramener la paix dans l’est de la RDC, en proie aux violences de multiples groupes armés depuis près de 30 ans, avait commencé en avril.
Tout le monde était d’accord pour qu’il y ait « un dialogue avec les groupes armés », a-t-il dit.

« Pourquoi ce processus n’a pas continué? Parce qu’un groupe, pendant qu’on était déjà en train de discuter, voulait recourir à la violence, sous instigation rwandaise », a de nouveau accusé le porte-parole, à propos du M23, mouvement activement soutenu par Kigali selon Kinshasa.

« Vous ne pouvez pas penser venir dialoguer en causant le désastre humanitaire qui est en cours, en occasionnant des bombardements des écoles », a-t-il ajouté.

Il a affirmé par ailleurs qu’il était « hors de question » de discuter avec les rebelles du M23 tant qu’ils ne se seraient pas retirés des zones qu’ils occupent dans l’est de la République démocratique du Congo.

« Les conditions sont connues: vous vous retirez des localités occupées et à ce moment-là, on fait le point pour voir comment vous intégrer dans le processus tel que c’était prévu au départ », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker