C’est depuis le mardi 13 septembre que le leader de Lamuka s’est envolé pour les États-Unis d’Amérique dans le cadre d’une tournée offensive.

À Washington, la capitale des institutions fédérales où a débuté son périple, le président de l’ECIDé aura des contacts avec les officiels de plusieurs institutions dont ceux du Département d’Etat. Dans son agenda, il est également prévu que Fayulu rencontre des lobbies américains, a-t-on appris des sources proches du candidat malheureux aux dernières élections présidentielles en RDC, selon les résultats de la Ceni, corroborés par la Cour constitutionnelle.

Au regard de l’expérience de 2018, Martin Fayulu Madidi semble avoir tiré plusieurs leçons. C’est dans ce cadre qu’il veut obtenir du Congrès américain et de l’administration Biden la vigilance et le suivi du processus électoral au Congo, en ce moment où l’opposition dans son ensemble continue à rejeter le nouveau bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et aussi la nouvelle plénière de la Cour constitutionnelle, deux institutions incontournables dans le processus électoral en RDC.

Selon certaines indiscrétions, l’on apprendrait que Monsieur Jeffrey Smith, l’un des lobbyistes américains les plus influents aurait participé à l’organisation du voyage du leader de Lamuka. Et ce, dans le cadre de l’accord avec Vanguard Africa, qui gère pour 7.000 USD le mois, la « campagne indépendante, libre et équitable » en République démocratique du Congo. Une société sous-traitante de Future Pact, qui représenterait Fayulu pour 17.500 dollars américains le mois jusqu’en décembre 2023, indique-t-on.

Et de préciser que l’appui de lobbies est d’un Grand impact pour l’image du candidat. Les lobbies ont généralement accès aux différentes strates de la politique américaine. Ils influencent aussi la suite des événements.

Dans ce voyage, le patron de Faden House communiera également avec les congolais de la diaspora. Moment pendant lesquels ces fils du pays auront l’opportunité de lui affirmer leur soutien et lui donneront quelques orientations, et ils lui feront bien entendu part de leurs désidératas.

Signalons que, les USA sont parmi les partenaires financiers du processus électoral en RDC.

Giscard Havril