Du rebondissement dans l’enquête sur l’assassinat de 2 experts onusiens, Zaïda Catalan et Michael Sharp. Depuis le Conseil de sécurité de l’ONU, le Secrétaire général Antonio Guterres a annoncé « une nouvelle initiative de l’ONU » pour apporter la lumière dans cette affaire. Lumière que l’enquête administrative de la commission ad-hoc de l’ONU n’a pas pu apporter.

« Nous sommes en train de faire des consultations que j’ai annoncées et au conseil de sécurité et aux familles pour mettre en place notre dispositif à nous. Il y avait différentes possibilités. La plus efficaces serait à mon avis, l’intégration des experts indépendants à l’intérieur du système congolais. Je ne sais pas si ça sera possible. Si non, nous prendrons notre initiative, » ‘s’est-il exprimé au micro de la correspondante de RFI à l’ONU.

La question de Marie Boureau sur la possibilité de mise en place par l’ONU d’une « commission d’enquête indépendante » pour enquêter sur l’assassinat de ces deux fonctionnaires internationaux, s’inscrivait sans doute dans la logique de la France qui s’est exprimée mercredi 13 septembre courant, en faveur d' »un mécanisme spécial d’enquête permettant d’établir la vérité. »

Un mécanisme auquel restent opposer les autorités congolaises depuis la trente cinquième session du Conseil des droits de l’homme de juillet 2017 qui a aboutit à une résolution appelant le gouvernement congolais et l’ONU à collaborer dans la conduite de l’enquête sur les violences au Kasaï. Le Conseil de sécurité saura-t-il faire plier les autorités congolaises? la question reste en suspens.