Il ne reste que quelques jours avant le 16 février courant, date prévue par la Commission électorale CENI pour le début de l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs dans la province du Nord-Kivu.

Alors que la CENI avait confirmée le débit des opérations en mi-février, les indices sérieux n’assurent pas que ces opérations seront effectuées sur toute l’étendue de la province suite à la situation sécuritaire, notamment avec la progression des rebelles du M23 dans plusieurs villages dans les territoires de Masisi et Rutshuru.

Les agents recrutés par la CENI n’ont pas jusque-là bénéficié de la formation pour le bon déroulement de ce processus d’enrôlement dans le Nord-Kivu. Des doutes sur l’effectivité du début de l’enrôlement dans la province planent aussi sur plusieurs aspects, spécialement sur les procédures d’accréditations des témoins, des journalistes et des partis politiques ou sur l’utilisation des machines et la délivrance de cartes d’électeur qui n’ont pas encore commencé.

Nous avons joint le secrétaire provincial de la CENI à ce sujet, mais il n’a pas voulu s’exprimer. Dans la province de Mai-Ndombe, suite aux conflits entre Teke et Yaka dans le territoire de Kwamouth, le début de l’enrôlement prévu au mois de décembre dernier a été reporté pour ce mois de février.

Au Nord-Kivu, les appels de leaders sociaux se multiplient pour appeler la population à se tenir prêts pour participer massivement au processus d’enrôlement des électeurs qui partira du 16 février au 17 mars selon le calendrier de la CENI.