La Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilité au Congo (Monusco) a exprimé son regret de la décision du gouvernement congolais de l’expulsion de son porte-parole Mathias Gillman.

« La Monusco prend acte et regrette profondément la décision du gouvernement de la République démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays», peut-on lire dans un document de la Mission onusienne.

Par ailleurs, elle a exprimé son engagement à continuer à travailler aux côtés de la population dans le cadre de la Mission lui confiée.

« La Mission s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le conseil de sécurité», a-t-on conclu.

Cette décision de la RDC intervient quelques jours après les manifestations qui ont eu lieu au Nord et Sud-Kivu ayant causé des morts et blessés.

Les manifestants réclamaient le départ sans condition de la Mission onusienne reprochée notamment de l’inaction et l’inutilité sur terrain face aux groupes armés auteurs des plusieurs massacres dans cette partie du pays.