Des coupures de 5.000 FC, 10.000 FC et 20.000 FC faisaient l’objet d’une rumeur de contrefaçon depuis quelques semaines. Un communiqué de la Banque Centrale du Congo (BCC) parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD confirme la rumeur et exhorte à la vigilance, même si ces billets continuent à avoir cours légal sur toute l’étendue du pays.

Dans le communiqué, l’Institut d’Emission informe le public que les coupures à valeur faciale élevée doivent continuer à être utilisées et acceptées dans les transactions commerciales, ce, conformément à la réglementation de change. Rappelons que suite aux rumeurs selon lesquelles ces billets auraient été contrefaits, plusieurs opérateurs économiques étaient devenus réticents à leur utilisation.

La BCC toutefois exhorte la population à la prudence pour éviter de tomber dans le piège de contrefacteurs.

« S’agissant des cas de faux billets qui ont été détectés sur le territoire nationale, des enquêtes approfondies sont en cours par les services de la Banque Centrale, en étroite collaboration avec les services publics ayant pour mission la lutte contre la contrefaçon. En attendant la conclusion de ces enquêtes, la Banque Centrale du Congo exhorte la population à la vigilance et à lui communiquer ainsi qu’à la police et aux services spéciaux toute information ou tout indice suspects concernant tout faux billet en circulation ».

Et à propos d’indices pouvant permettre la détection des billets faux, le communique de la BCC en décline trois.

« 1. La numérotation verticale : s’assurer que le numéro commence par le lettre R pour le billet de 5.000 FC, la lettre S pour celui de 10.000 FC et la lettre T pour la coupure de 20.000 FC ;
2. Le numéro doit être indélébile : il ne doit pas s’effacer au grattage avec le doit, même lorsque celui-ci est mouillé ; et
3. L’effet caméléon sur tous les billets concernés : à côté du numéro vertical, il y a une pastille qui change de couleur suite à un lent changement de la position du billet. »

La BCC conclut en avertissant que la fabrication de faux billets et une infraction punissable par loi, en sus de perturber les paramètres macroéconomiques fragiles de l’économie congolaise.