Le monde entier a célébré mardi 07 juin dernier, la journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments sous le lead de l’Organisation Mondiale de la santé (OMS).

Cette journée a pour objectif d’attirer l’attention des populations mondiales et les appeler à l’action afin de prévenir, détecter ainsi que gérer les risques d’origine alimentaire et améliorer la santé humaine.

Puis qu’une sécurité alimentaire n’est possible sans une sécurité sanitaire des aliments, un environnement sain est indispensable pour l’atteinte des objectifs recherchés dans le cadre de cette journée.

La rédaction kt.cd a porté un regard curieux sur les marchés des vivres à Kinshasa, notamment au grand marché communément appelé « Zando », situé entre les communes de la Gombe et Kinshasa.

Vivres étalés à la merci de divers insectes et poussières, dont la fraîcheur est effondrée au contact du soleil. Nous sommes précisément sur l’avenue Rwakadingi, entre coin appelé « Lotula » chez les habitués de ce marché, l’un de plus grand de la ville de Kinshasa.

Les chinchards, les cuisses, les côtelettes des porcs et des boeufs, les viandes et poissons fumés et toute sorte des vivres frais, ne sont pas à chercher dans ce coin du marché.

Pourtant voisin de l’hôtel de ville de Kinshasa, le temple du premier citoyen de la capitale congolaise; le Gouverneur, les vendeurs de ce marché affirment qu’ils paient la taxe pour l’assainissement de ce dernier mais dont les effets de salubrité ne se ressentent pas et n’assurent guère la sécurité sanitaire des aliments vendus à la majorité de congolais.

Les autorités du secteur de la santé, hygiène et prévention doivent s’impliquer aux côtés de celles en charge de l’environnement et assainissement pour résoudre ce fléau quasiment présents dans les marchés de Kinshasa, en vue de diminuer certains risques des maladies qui gangrènent sur le mur des kiinois.