La situation sécuritaire actuelle en République démocratique du Congo était l’un des points abordés lors de la conférence de presse tenue par les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), ce lundi en début d’après midi. Cette dernière dit être peinée de constater le foisonnement des foyers d’insécurité et de violences dans l’ensemble du pays, situation qui selon eux fait penser à un plan de Balkanisation de la RDC.

Parmi les les facteurs à la base de cette insécurité la conférence épiscopale cite le «déficit dans la gestion administrative de l’Etat», «la politisation et l’instrumentalisation du pouvoir coutumier», «la porosité des frontières», ainsi que «les manipulations des populations sur fond des clivages identitaires ou politiques».

Du Nord-Kivu à Kinshasa, en passant par les trois Kasaïs, le Kongo Central et le Tanganyika, la Cenco déplore les milliers de victimes tombés dans ces conflits et condamne l’enrôlement des mineurs par les milices.

«C’est une véritable tragedie», s’exclament les prélats, qui s’interrogent si seulement ce n’est qu’un hasard que tout cela survienne ne période préelctorale.«Nous redoutons une planification en vue de retrarder ou d’empêcher la tenue des élections».