Aux premières heures de ce lundi 26 septembre, La circulation est timide, boutiques, magasins, kiosque et autres activités commerciales sont encore fermées jusqu’aux heures d’après midi.

La société civile du Nord Kivu a appelé la population de la ville de Goma et de toute la province en général à observer deux journées villes mortes, ce lundi 26 et mardi 27 septembre, pour notamment exiger la fin de l’état de siège, le départ immédiat de la MONUSCO et la récupération de la cité de Bunagana.

Dans les coins chauds de la ville, les éléments de la Police nationale congolaise sont installés pour essayer de contenir tout éventuel soulèvement et toute manifestation. Les rues de Goma ne reflètent pas leurs images d’habitude. les artères sont quasiment vides la ville la circulation n’est pas dense comme c’est le cas les autres jours.

Selon le constat du correspondant de kt.cd sur place, depuis Birere en passant par le rond-point signerse jusqu’au niveau de la mosquée Katindo, la circulation est timide. Quelques personnes sont à peine visibles.

Pendant ce temps, la situation tourne au vinaigre du côté de Majengo dans la partie Nord de la ville de Goma. Depuis tôt le matin, on entend des crépitements des balles.

Même situation à Ndosho, ULPGL où, la tension semble monter d’un cran mais calmée par des éléments de l’ordre qui sont déployés dans les coins stratégiques de la ville de Goma. À Katoyi par contre, dans le quartier Kasika, il y a des heurts entre quelques personnes qui visiblement ont confondu la journée ville morte. On dénombre quelques blessés parmi eux selon certaines indiscrétions.

Les jeunes de certains mouvements citoyens comptent déposer un mémo à la MONUSCO avant la fin de cette journée.

Pour rappel, le maire de la ville de Goma, le commissaire principal François Kabeya Makosa a appelé la population de sa juridiction à ne pas respecter cet appel de la société civile et de vaquer paisiblement à leurs occupations quotidiennes.