L’on compte près de 5 mois depuis la publication des résultats du concours des candidats magistrats en République démocratique du Congo (RDC). Mais jusqu’à ce jour, rien n’a fuité sur l’affectation des 2500 magistrats en 2023 sur les 5000 retenus.

L’opinion s’interroge notamment sur les raisons qui occasionneraient ce retard alors que, le 28 novembre devait avoir lieu la transmission des résultats au Président du CSM, et deux jours après, la transmission au Président de la République, du projet d’ordonnance de nomination de nouveaux magistrats, Dieudonné Kamuleta, président du Conseil supérieur de la magistrature.

L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) estime que le retard est énorme. Elle invite ainsi le Conseil Supérieur de la Magistrature et le Gouvernement d’accélérer le processus de nomination, formation et affectation de 2500 magistrats sur 5000, retenus à l’issue du dernier concours.

Le jour de la publication des résultats, le président du Conseil supérieur de la magistrature, avait rassuré quant aux moyens financiers et matériels en vue de l’installation des candidats retenus (5000) à l’issue du concours des magistrats.

Le chef de l’État, Felix Tshisekedi dans son discours sur l’état de la nation le 10 décembre dernier, avait appelé le Conseil supérieur de la magistrature à veiller à une répartition équilibrée lors des affectations des différents magistrats en évitant « la politique actuelle visant à concentrer certains magistrats dans les ressorts des villes au détriment des milieux ruraux ».

Au total, 5000 magistrats ont été retenus après le concours à partir des candidats ayant obtenu 50%. D’après le Président Kamuleta, 2 500 d’entre eux seront engagés pour l’exercice 2023 et le reste pour 2024.