Les administrations, les commerces, les universités et écoles sont restés fermés. La circulation est fluide. Tous les regards sont tournés vers l’aéroport de Ndolo. Le Pape François célèbre une grande messe à Kinshasa, la capitale. 

Les baffles connectés à la chaîne nationale devant les rares commerces ouverts ce matin dans la commune mère de la capitale, Kinshasa, donnent de la voix. Tout le monde peut entendre l’homélie du Pape. Sur l’avenue Kabambare toujours dans la commune de Kinshasa, un écran géant y est placé. La plupart des téléspectateurs portent les T-shirts avec l’effigie de leur bienfaiteur à côté du Pape. Ils suivent avec attention la cérémonie de la communion. 

Le long de cette même avenue jonchée par des terrasses et bars, tous les postes téléviseurs diffusent cette grande messe. Les gens sont regroupés pour cette messe, les commentaires vont dans tous les sens. Ces gens dont la plupart n’ont pas vaqué à leurs occupations. Ils respectent les mots d’ordre des autorités.  

« En vue de fluidifier le trafic et permettre à tous ceux qui le souhaitent de participer à la messe papale, y aura pas cours pour les écoles de Kinshasa. Ce sera aussi une demi-journée pour les travailleurs, les heures ouvrables comptent après midi », avait dit Patrick Muyaya porte-parole du Gouvernement. 

Selon les autorités congolaises, plus d’un million de personnes ont assisté à cette célébration eucharistique conduite par le Pape François. Le président de la République, les délégations étrangères, les animateurs des institutions congolaises, les personnalités politiques et les membres du gouvernement se sont tous rassemblés dans cette messe placée sous le signe de la réconciliation.

Journaliste d'investigation, licencié en sciences de l’information et de la communication. Spécialiste des questions politiques et judiciaires. Reporter à KinshasaTimes depuis 2020