Le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (Human Rights), a condamné l’usage excessif et inopportun de la force par la police nationale congolais au siège de l’Engagement citoyen pour le développement (ECIDé), lors de la dispersion des militants la semaine dernière.

Alors que ces derniers manifestaient pacifiquement aux alentours du palais du peuple, la police a envahi le siège de ce parti sur le boulevard triomphal dans la capitale Kinshasa, et a interpellé plusieurs militants de ce parti.

Dans un communiqué publier la semaine dernière à la suite de cet incident, le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme représenté en RDC, a renseigné selon les informations concordantes, les cas de plusieurs blessés graves et de l’arrestation de plusieurs personnes, au-delà de vandalisme qui s’est perpétré au siège de l’ECIDé.

Cette branche de la mission onusienne en RDC, a rappelé que les manifestations publiques pacifiques, même lorsque celles-ci ci n’ont pas été notifiées aux autorités conformément à la constitution ne sauraient être dispersées violemment.

En outre, elle a insisté sur le droit à l’intégrité physique, lequel doit en tout temps être protégé et les civils interpellés doivent également être traités dignement.

Consécutivement aux dégâts collatéraux, Human Rights a appelé aussi les militants des partis politiques à respecter les procédures en vigueur en matière de manifestations publiques, à privilégier le dialogue et à respecter les instructions des forces de l’ordre.

Human Rights invite les autorités judiciaires à ouvrir une enquête en vue de tirer les leçons de ces événements et de traduire les responsables des violations des droits de l’homme devant les instances compétentes.

« A l’approche des échéances électorales, il est plus que jamais nécessaire de rendre effectives les lois garantissant la liberté de manifestation pacifique et encadrant son exercice », a écrit Le bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme.

Au final ce service de l’ONU, a réitéré sa disponibilité de soutenir les efforts visant à prévenir les violences et à garantir un processus électoral respectueux des droits de l’homme.