La délégation du Conseil de sécurité des Nations unies a été reçue par le Premier ministre Sama Lukonde ce vendredi 10 mars 2023 à Kinshasa. La mission de cette délégation est d’évaluer la situation sécuritaire en RDC et l’exécution du mandat de la MONUSCO, conformément à la résolution 2666 (2022) du Conseil de sécurité.

A en croire Christophe Lutundula, ministre des affaires étrangères, la priorité des priorités, c’est la restauration de la paix et de la sécurité.

Pour y arriver, affirme-t-il, « il faut mettre fin à l’agression contre la RDC et aux aventures meurtrières, criminelles du M23 avec le soutien de l’armée rwandaise. Cela nécessite la mise en œuvre du plan d’action, du plan de paix de Luanda-Nairobi, qui a été avalisé par les Chefs d’État de la région et par les Nations-Unies. Cela nécessite également que la Monusco soit réajustée ».

« Si on veut avoir une Monusco qui travaille, qui est légitime aux yeux des congolais, il faut revoir, muscler son mandat et lui donner les moyens qu’il faut », ajoute-t-il.

Pour le Chef de la diplomatie congolaise, « il ne sert à rien de jeter des hommes, des femmes, militaires ou civils dans une affaire pour laquelle ils n’ont pas les moyens. Pour arriver à ce résultat d’éradiquer le cancer des groupes armés et de l’agression, il faudra des sanctions. Et nous avons insisté. Les Nations-Unies, en particulier, et le Conseil de Sécurité en ont les moyens. La tradition est là. Les Nations-Unies ont tout ce qu’il faut pour sanctionner comme ils l’ont fait dans le passé et comme ils le font aussi par exemple, par rapport à la Russie dans la guerre en Ukraine. C’est ce que nous leur avons dit », conclut-il.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker