La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) qualifie la situation sociopolitique et sécuritaire qui prévaut actuellement sur l’ensemble du territoire national, préoccupante et prend de plus en plus des allures très inquiétantes au risque de plonger le pays dans un désordre incontrôlable.

« Nous observons avec beaucoup de préoccupations les divergences au sein de la classe politique congolaise, ainsi que la recrudescences de tension dans le pays, qui pourraient, si l’on n’y prenait grade, conduire la nation à l’implosion et au chaos. Cette crise née de l’impasse du processus électoral, dont la régularité et la continuité ont été interrompues », déplore la Cenco, qui en dépit de ceci, reste optimiste et appelle les Congolais à ne pas perdre courage.

C’est ce que vient de déclarer la Cenco au cours d’un point de presse tenu à son siège.La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) rappelle, tout de même qu’au début de la crise, qu’elle avait privilégié la voie du dialogue. Un vœu, qui a été concrétisé par le premier accord du 18 octobre 2016, mais qui a souffert d’exclusivité.

C’est ainsi, qu’elle sera encouragée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila de mener une mission des bons officies auprès des signataires dudit accord et les non signataires afin de parvenir à un consensus pour arriver à l’organisation des élections démocratiques, apaisées.

C’est ainsi, sous la médiation de la Cenco, les négociations politiques ont abouti au Centre interdiocésaine, à la signature d’un accord politique global et inclusif., qui est un compromis politique consensuel et inclusif et s’avère l’unique feuille de route réaliste devant permettre à la Rdc de sortir de la crise socio-politique.