Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 17 février, le gouvernement chinois a jugé non crédible le rapport sur le Contrat chinois par l’Inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo.

« Nous avons le regret de constater que le rapport, dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive », commente le porte-parole de l’Ambassade de Chine en RDC.

Pour la Chine, le contrat chinois constitue un bel exemple du partenariat gagnant- gagnant. « Il s’agit d’un fait indéniable. De nombreuses réalisations palpables prouvent que la partie congolaise a bénéficié effectivement de cette coopération », a-t-il vanté.

Il précise dans sa déclaration que le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à travailler avec leur partenaire congolais pour améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise, et résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable. « Il va défendre fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises et riposter résolument à toute violation des droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises », a-t-il conclu.

Jeudi 16 février, Jules Alingete, le chef des services de l’Inspection générale des finances (IGF) a dénoncé « le déséquilibre criant, le bradage, la dilapidation de minerais de la RDC constatés dans le contrat sino-congolais.

Ainsi, il a déclaré que le processus est mis en charge au travers de l’agence pour qu’il y ait rééquilibrage de gains, avantages et charges dans cette convention ».

« La RDC a mis à la disposition de la convention des gisements dont la valeur est estimée à plus de 90 milliards de dollars américains. S’agissant de la constitution de la société Sicomines, le Congo n’a eu que 32% des parts, tandis que la partie chinoise s’est accaparée de 68%, pour un capital sous-évalué de 100 millions de dollars » , a décrié Jules Alingete.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker