La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) poursuit sa campagne de sensibilisation en vue d’un consensus autour des réformes électorales. Amorcée le 16 juillet dernier, cette campagne continue dans les milieux universitaires où ses initiateurs tâchent d’impliquer les étudiants dans le plaidoyer et débat public visant à améliorer la législation électorale en République démocratique du Congo.
La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) poursuit sa campagne de sensibilisation en vue d’un consensus autour des réformes électorales. Amorcée le 16 juillet dernier, cette campagne continue dans les milieux universitaires où ses initiateurs tâchent d’impliquer les étudiants dans le plaidoyer et débat public visant à améliorer la législation électorale en République démocratique du Congo.
« Démarrée à Kinshasa, cette première phase de la campagne a débuté avec les étudiants de l’Université pédagogique nationale (UPN). Elle se poursuit ce jeudi 23 juillet  avec les étudiants de l’Université Protestante du Congo (UPC) et l’Université Catholique du Congo (UCC) », renseigne un communiqué de presse de la NSCC, daté du 23 juillet. 
« La journée du samedi 25 juillet sera consacrée aux étudiantes de l’ISP Gombe, de l’Université William Booth et de l’IFASIC. Et la semaine du 26 au 30 juillet sera essentiellement consacrée à l’Université de Kinshasa, de l’ISTA et l’ISC », précise le communiqué de presse.
Selon les organisateurs, le débat public engagé repose sur le Vademecum sur l’amélioration de la législation électorale en RDC, publié par la NSCC au mois de juin dernier. Cet outil de plaidoyer reprend les propositions qui stimulent à la réforme et à l’amélioration de la loi organique portant fonctionnement et organisation de la CENI et de la loi électorale. 
«Ce plaidoyer et débat public visent la recherche du consensus et l’implication de toutes les parties prenantes autour de la réforme et de l’amélioration de la législation électorale en RDC», assure Jonas Tshiombela, intervenant lors d’un échange avec la presse congolaise ce jeudi au centre Theresianum deKinshasa, dans la commune de Kintambo.
Au regard du communiqué de presse de la NSCC, à la première phase en cours va succéder la deuxième phase du projet. Elle permettra de mener des plaidoyers auprès des partis politiques, des leaders sociaux, des églises, des mouvements citoyens, des députés nationaux et des sénateurs.
Yves KALIKAT