C’est dans son cabinet de travail que le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, Jean-Jacques Mbungani a eu des échanges jeudi 23 juin dernier avec une délégation du Fonds mondial, conduite par Nicolas Farcy.

Plusieurs questions liées à la santé ont été évoqués entre autres: la lutte contre les 3 maladies les plus mortelles en République démocratique du Congo ( RDC), dont le paludisme, la tuberculose et le VIH SIDA.

Selon Nicolas Farcy qui s’est confié à la presse, le ministre congolais de la santé Jean-Jacques Mbungani a répondu positivement pour voir quels seraient les investissements que le pays pourrait effectuer dans le cadre des achats des intrants, des médicaments et des tests pour lutter contre ces maladies.

« La position du ministre a été une position de coopération et le Fonds Mondial a toujours investi des fonds en République Démocratique du Congo. Nous avons donc eu une discussion d’ordre programmatique et avons réfléchi ensemble sur des interventions à mettre en œuvre (…) Et sur ce point, le ministre a aussi répondu positivement pour voir quels seraient les investissements que le pays pourrait effectuer, notamment dans le cadre d’achat d’intrants, des médicaments et des tests pour lutter contre les 3 maladies les plus tueuses aujourd’hui en République Démocratique du Congo, à savoir la Tuberculose, le Paludisme et le VIH-SIDA», a-t-il fait savoir.

Les deux parties ont également fait le point sur la situation de la pandémie de Covid-19 en RDC, plus précisément sur les différents progrès enregistrés mais aussi sur les capacités du pays à tester et à traiter les personnes atteintes.

« Dans le cadre de la coopération qui est la nôtre, le Fonds mondial est aujourd’hui le premier bailleur en santé pour le pays, avec plus de 300 millions de dollars investis chaque année », a rassuré Nicolas Farcy, Gestionnaire de Portefeuille pour le Fonds mondial de lutte contre le VIH, paludisme et tuberculose.