Par ailleurs, il accuse Félix Kabange Numbi et Koko Nyangi de tentatives éhontées de son dédoublement

Le Collectif « Filimbi » dénonce l’arrestratation arbitraire d’un de ses membres en la personne de  Charbonne Beni Wa Beya, enlevé depuis le 13 décembre 2016 alors qu’il participait à un sitin pacifique organisé devant le siège de la Conférence Epsicopale  nationale du Congo (Cenco).

«  Chabonne participait à un sitin devant la Cenco  réclamant le strict respect de la Constitution. Charbonne a été sequestré  dans un  camp militaire avant d’être transféré dans les locaux de l’Agence nationale des Renseignements (Anr) où il est toujours illégalement détenu en compagnie de trois jeunes activistes du Mouvement COMPTE  A REBOURS, Christ Shematsi, John Ngandu et Samuel Bosasele », a indiqué  Mino Bopomi lors d’un point de  presse tenu  au siège de l’Asadho à Gombe.

Le collectif Filimbi condamne cette grave violation des Droitsr de l’homme avec la dernière énergie  et exige leur libération immédiate et sans conditions. En outre,  ce collectif  informe  qu’une plainte a été dûment  déposée au parquet Général  militaire pour arrestation arbitraire et séquestrations.

Par ailleurs, le collectif  dénonce fermement  les tentatives éhontées  de son dédoublement orchestrées par le pouvoir désormais illégal et illégitime, dont notamment deux ministres membres de la Majorité présidentielle, messieurs Félix Kabange Numbi, ministre des Affaires foncières, et Koko Nyangi, ministre de l’Urbanisme et Habitat et secrétaire général adjoint de ladite majorité.

A cet effet, le Collectif affirme qu’il n’a jamais pris part à une quelconque rencontre  avec ces deux personnalités qui s’affairent depuis quelques semaines à dilapider l’argent du contribuable congolais en tentant de soudoyer des jeunes, y compris des militants  du Collectif Filimbi, pour les convaincre à adhérer à  leur manœuvre méprisable. «  Il en est de même d’un congrès dit des mouvements citoyens qui serait en préparation et qui tente  d’usurper le label du Collectif FILIMBI en utilisant un logo présenté comme étant celui de FILIMBI, originel. Le Collectif FILIMBI informe l’opinion tant nationale qu’internationale que tout militant impliqué dans cette superchérie ne fait plus partie du collectif qu’une plainte contre les deux ministres sera déposée incessament pour les menaces de mort que ces derniers ont proféré contre Joseph Alindi, un militant du collectif dont le témoingnage a récemment été rendu publi », dénonce de nouveau le Collectif.

En fin, le Collectif  FILIMBI se félicite la Conférence nationale episcopale pour son implication et son engagemement en faveur de la paix à travers l’organisation d’un dialogue qui a abouti à la signature d’un accord politique, avant de signifier qu’il regrette que cet accord autorise au chef de l’Etat  de rester au pouvoir.

Kinshasa Times