Sans langue de bois, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo s’est apaisanti, ce mercredi 30 novembre au Palais du Peuple, sur les répercussions du tribalisme qui figure selon lui, comme un défis auquel la jeunesse de son pays est confrontée.

« Chers jeunes dans le registre des défis auxquels sont confrontés notre jeunesse vis à vis du contexte particulier qui caractérise le pays à leur actuel j’en relève particulièrement deux:
Le premier concerne l’éradication du fléau de la haine et du tribalisme », indique le président de la République dans un face à face avec les jeunes.

Sans les cités, le chef de l’État pointe certains dirigeants d’être à la base de ce fléau. « Le tribalisme étrangle notre pays, la faute à une poignée d’individus qui n’entrevoit la vie en collectivité qu’à travers le p un prisme étroit d’un petit groupe au détriment de la diversité et du plus grand nombre », dit-il sous une grogne d’ovation.

Et d’ajouter : « Le tribalisme prend de la place et gangrène la société grâce à tous ces dirigeants qui refusent de respecter les lois qui régissent le vivre ensemble ».

Pour Félix Tshisekedi, il faut une action concrète de la part de jeûnes pour stopper ce cancer. « Derrière les discours et les actes de tribalisme se cachent des limites managériales qui amenuisent le rêve d’un Congo unifié et prospère. Ce fléau prospère par manque d’actes concrets qui viendraient l’étouffer et nous sortir de cette acceptation passive et tacite de ce cancer », a-t-il martelé.

En ce qui concerne le deuxième défis, le Président congolais a évoqué la question de l’émergence d’une jeunesse « résiliente et engagée qui participe au développement du pays dans différents activités ».