Le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme n’est pas resté silencieux après deux jours d’intenses violences sur la MONUSCO par la population dans la province du Nord-Kivu.

D’emblée, il a rappellé que la liberté de manifestation pacifique est un droit fondamental consacré par la Constitution et reconnu à tout citoyen qui l’exerce librement dans le cadre strictement défini par la loi.

Pareillement, le bureau de droits humains de l’ONU a mis en garde les auteurs de ces actes qui, aux yeux de la communauté internationale sont tributaires des discours de haine et message incitant à l’hostilité, à la violence contre la MONUSCO ainsi que son personnel.

L’organe onusien des droits humains souligne clairement que les actes précités sont des crimes internationaux imprescriptibles et exposent leurs auteurs et instigateurs, quel que soit leur statut officiel, à des poursuites judiciaires.

« La violence, quelle que soit la forme est inacceptable et est incompatible avec les buts légitimes poursuivis dans le cadre d’une manifestation», insiste le BCNUDH.

Ce faisant, il appelle les autorités à prendre des mesures diligentes et efficaces pour remplir leurs obligations de protection du personnel et des bâtiments des Nations Unies dans le strict respect des droits de l’homme.

L’ex Haut commissariat des droits de l’homme invite aussi les organisation de la société civile, leaders communautaires, religieux, politiques et influenceurs à sensibiliser les populations à la non-violence, à exercer de la retenue et à se distancier des discours de haine et messages incitatifs à la violence et l’hostilité.