Prévisible pour les uns et évidence pour les autres, des sources proches de la commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo, ont révélé ce week-end à Washington que les élections attendues en RD Congo ne pouvait se tenir dans le meilleurs des cas qu’à la fin de l’année 2018.

D’après cette révélation faite à l’agence Reuters à partir des Etats-Unis, où s’est rendu en début de semaine le président de la CENI, cette information sera officiellement annoncée dans les jours à venir. La même source indique également que des contraintes d’ordres financier et sécuritaire sont principalement deux motifs de ce nouveau prolongement.

«Sans un appui [international] suffisant, les préparatifs des élections peuvent s’étaler sur une période encore plus longue, ramenant éventuellement le vote au mois de mai ou juillet 2019», prévient la source qui s’est confiée à l’agence anglaise.

Ballon d’essai?

L’étranger semble désormais être le terrain à partir duquel l’avenir du processus électoral en cours en République démocratique du Congo va se dessiner. Après l’annonce à Paris le 7 juillet dernier par le président de la CENI  de l’impossibilité de la tenue des élections tel que prévu dans l’accord de la Saint Sylvestre d’ici fin 2017, c’est à Washington où séjournerait  encore Corneille Nangaa qu’a lieu ce qui en cas de confirmation par des sources officielles pourrait être qualifié de nouveau  » ballon d’essai ».

L’enrôlement en RDC se poursuit dans les provinces du Kasaï jusque décembre prochain, la dernière étape avant la publication [probable] du calendrier électoral attendu avec impatience par l’opinion tant nationale qu’internationale.