C’est peut-être pour la première fois. La mairie de Lubumbashi, la nouvelle équipe placée par Laurianne Mwewa Kalombo, maire interimaire, après son coup de balai opéré aux services de transport urbain, veut renforcer la mobilisation des recettes dans la perception de la taxe journalière de « stationnement ».  

Longtemps perçue par la délivrance d’un reçu aux chauffeurs, elle s’est révélée moins génératrice au trésor de la mairie, au regard du manque de transparence et du vol de la part des agents commis à ce service. Engagée à faire du résultat, la nouvelle équipe a marqué la volonté de canaliser ses ressources financières, en faisant recours à une technologie innovante pour tracer les recettes et contribuer à l’assiette fiscale de la municipalité, qui a plus besoin des moyens pour sa politique. 

Depuis cette semaine, des agents percepteurs de la mairie, affectés dans les différents parkings de la ville de Lubumbashi sont visibles dans les arrêts munis des simples terminaux mobiles à percevoir les paiements de stationnement journalier, en lieu et place de la délivrance de reçus. 

Quoique limitée par l’existence des arrêts de transport fictifs, qui fonctionnent en tout illégalité et sous la coupe des certains responsables de ce service, la municipalité fixe désormais le droit de stationner en ville, par le paiement des frais à un percepteur via une application qui imprime instantanément un ticket: la plaque d’immatriculation, le nom de l’arrêt, le type de véhicule et le montant perçu.

Ce qui s’observe dans les arrêts taxi durant 48 heures, comme l’annonce certains conducteurs, la  mairie tente de maximiser ses recettes. 

Kt.cd a appris d’un contrôleur que, cette nouvelle technologie vise à renforcer la transparence dans la collecte de la « taxe de stationnement » et, d’éviter le recours traditionnel, des quittances qui, souvent ne permettaient aucune traçabilité des fonds collectés par les précepteurs. Les conducteurs s’acquittent de ce devoir sans problème. 

Pour rappel, dans un mémorandum remis en octobre 2017, à l’Assemblée provinciale du Haut-katanga, les signatures du document, journalistes et autres contribuables congolais présentés comme des citoyens, avaient évoqué des chiffres de près de 25,000 USD, que produit la taxe de stationnement à Lubumbashi, non tracés selon eux.   

Avec cette nouvelle disposition mise en place par la municipalité, il y aura plus de la clarté dans la perception ce dernier.