Lors de la Foire des femmes des médias lancée mercredi 09 mars 2022 au centre Arrupe, dans sa 3ème édition, organisée par le Réseau des médias associatifs et communautaires du Katanga (REMACK), avec l’appui d’Internews RDC, sur les 15 médias sélectionnés: les radios, les radiotélévisions, les magazines et les médias en ligne, seule la Guardia magazine (média en ligne) s’est distinguée. La consœur emploie plus des femmes travaillent dans le digital, se démaquant ainsi des autres.

Selon Godelive Nyemba, journaliste et responsable de l’éditorial de ce média, l’on donne plus des responsabilités aux femmes dans ce magazine, ce qui explique qu’elles soient majoritaires. Elle souligne que les femmes doivent affichées des ambitions fortes et claires. « On s’est fixée un quota de 70% de femmes dans notre Magazine et 30% d’hommes, qui veulent intégrer parmi nous. Donc, chez nous les hommes ne peuvent pas dépasser 30 % », a-t-elle précisé

« Le Magazine Guardia veut donner plus d’opportunité aux femmes journalistes d’être avec nous et de traiter de toutes les questions liées aux femmes, parce que généralement, la presse écrite et surtout les médias en ligne, donnent un champ assez rétréci aux femmes. Ce qui ne leur donne pas assez d’opportunités de traiter de toutes les questions possibles. Le constat, trop souvent, les femmes dans le média traitent les questions relatives au genre et aux faits de société alors qu’elles sont aussi capables de traîter toutes les questions. Ce qui fait la difference, chez nous, nous donnons la chance aux femmes journalistes qui exercent avec nous de parler politique, environnement, droit, économie et tant d’autres questions. C’est même ça notre particularité ».

« Cette foire des femmes des médias, nous a beaucoup servi. Une vitrine pour nous faire connaître », a-t-elle expliqué et de préciser:  » nous nous sommes un magazine en ligne. Le public a du mal à comprendre C’est quoi un magazine en ligne. C’était donc pour nous une opportunité de pouvoir expliquer aux gens ce que nous sommes et ce que nous faisons. Et en même temps permettre aux gens de nous connaître et éventuellement de tisser une relation avec nous. Ça nous a également permis d’élargir notre carnet d’adresse avec d’autres membres de la communauté ».

Adrien AMBANENGO