Les chefs d’État des États de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) réunis dans un mini-sommet, ce vendredi 17 février 2023 à Addis-Abeba sur la crise sécuritaire dans l’est de la RD Congo ont appelé au « retrait dirigé de tous les groupes armés partis d’ici le 30 mars 2023, des zones occupées.

Ils exigent également un « cessez-le-feu immédiat recommandé pour tous les groupes armés » et  » la réinstallation dirigée des personnes déplacées » par un conflit contre les forces spéciales militaires congolaises à propos de l’insurrection du M23, a déclaré l’EAC sur sur Twitter.

Les dirigeants de l’Afrique de l’est recommandent par ailleurs la formation d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de l’EAC pour compléter le mécanisme de vérification conjoint élargi et le mécanisme de vérification ad hoc.

L’Angola et le Burundi ont présidé cette réunion avec la participation des pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ainsi que l’Angola, médiateur de l’UA pour la (RDC). Le président rwandais a refusé de prendre part à ce mini sommet pour protester contre le rapport de cette organisation sous régionale qui l’accable pour sa main noir derrière les M23 pour déstabilisé l’Est de la RDC.

Autour de la table se trouvaient les présidents angolais, burundais, congolais, rwandais et tanzanien. L’Ouganda et le Soudan du Sud sont tous deux représentés par des ministres des Affaires étrangères. Objectif :
Redémarrage des processus de Luanda et de Nairobi presque au point mort.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker