Après des graves déclarations du député nationale Justin Ndayishimiye Harerimana, élu de Masisi dans le Nord-Kivu, accusant la Société minière de Bisunzu (SMB) d’être à la base de l’insécurité dans ce territoire, particulièrement dans le site minier de Rubaya et d’avoir entretenu une nouvelle rébellion dans cette entité, la SMB sort de son silence.

A travers un communiqué signé par la Direction de la Société minière de Bisunzu, publié le 13 janvier dernier et dont copie nous est parvenue, cette société balaye de la main toutes ces allégations mensongères, selon elle.
Pourtant, ce parlementaire indiquait au cours de sa sortie médiatique, détenir une lettre de la police nationale congolaise affirmant ne pas reconnaitre certains des éléments de la police des mines hydrocarbures en détachement sur le PE4731 de cette même société, la SMB juge de non fondées et des accusations gratuites.
Face à cette épineuse situation, la Société Minière de Bisunzu, SMB lance un message d’alerte aux autorités à tous les niveaux et les demande leur implication dans cette affaire pour épargner que le pire n’arrive.

Le communiqué rassure par ailleurs que la société continuera avec sa logique de contribuer au rétablissement de la paix dans cette région où elle dispose d’ailleurs de son périmètre d’exploitation et rassure qu’elle ne ménage aucun effort pour approcher les autorités étatiques pour porter à leur connaissance toute la situation sécuritaire à sa possession dans et autour de son PE4731.

Poursuivant, la SMB encourage le député national Justin Ndayishimiye en tant qu’élu du peuple de présenter toutes les preuves possibles auprès des organes étatiques compétents afin de leur permettre de se pencher correctement sur la question afin d’endiguer définitivement l’insécurité dans la zone, en poursuivant devant les instances judiciaires tous les acteurs et tireurs des ficelles citées dans ses propos.

Elle dit également être étonnées de ces “graves’’ accusations faites contre elle et contre les autorités tant provinciales que nationales.

Enfin, poursuit cette société, si ce député ne veux pas suivre cette produire susmentionnée, elle dit qu’elle pourra alors encouger les autorités étatiques à s’approcher de lui pour plus d’éclaircissements sur ces allégations.

À noter que, le territoire de Masisi est parmi les territoires de la province du Nord-Kivu, les plus touchés par l’insécurité. Des groupes armés pilulent comme des champignons dans différentes entités, comme par exemple dans la cité de Rubaya et ses environs.