Au moins 300 ménages des déplacés de la guerre du M23 cantonnés au camp de Kanyaruchinya au nord de la ville de Goma ont bénéficié de la générosité de l’union congolaise des femmes des médias (UCOFEM).

Ces femmes journalistes sont volées à leur rescousse ce samedi 26 novembre 2022 en apportant des biens vivres et non vivres à ces milliers des congolais qui souffrent depuis la reprise des combats en territoire de Rutshuru entre les Forces armées de la RDC et l’armée rwandaise sous couvert du M23.

Selon madame Florence Kavira Directrice provinciale de l’UCOFEM retrouvée sur le site de Kanyaruchinya, son organisation a émue un sentiment de compassion à ces déplacés qui vivent dans des conditions humanitaires anormales, c’est pourquoi elles se sont déplacées pour les assister et partager leur souffrance.

« Nous nous sommes dit en tant que femmes journalistes que nous devons aussi partager la souffrance de ces déplacés. C’est comme ça que nous nous sommes cotisées pour trouver un peu des vivres, les femmes se sont mobilisés pour trouver des habits et autres non vivres dans leurs maisons pour venir assister les déplacés ici. Le colis que nous les avons apporté il y a du sucre, du savon, du riz, les habits et les souliers » a fait savoir Florence Kavira.

Celle-ci appelle les personnes de bonne volonté qui peuvent vouloir se joindre à elles d’aider toujours ces déplacés parce qu’ils vivent dans des conditions très précaires.

Un geste qui a profondément touché les bénéficiaires qui n’ont pas manqué de manifester leur gratitude à ces femmes journalistes venues les assister ce jour.

Madame Zawadi venue de Kibumba à une vingtaine des kilomètres de la ville de Goma et l’une des femmes bénéficiaires remercie l’UCOFEM pour ce geste d’amour témoigné envers eux.

Cette dame fait savoir que dans le camp, au delà des problèmes liés au manque d’assistance, il y a aussi l’absence des latrines et de l’eau propre ce qui les expose à plusieurs maladies d’origine hydriques.
Elle lance un cri d’alarme aux autorités compétentes de tout faire pour remettre la sécurité dans leurs milieux et revenir à leur vie normale.

Il faut noter que le camp de Kanyaruchinya compte à ces jours plus de 200.000 déplacés venus du territoire de Rutshuru fuyant les affrontements depuis le mois de novembre de l’année dernière.