Six mois après la disparition du chef de l’opposition Etienne Tshisekedi, il n’y a toujours pas d’entente sur l’organisation de ses funérailles. Le gouvernement et les familles (biologique et politique) du défunt s’accusent mutuellement de bloquer le processus du rapatriement de la dépouille.

Selon le vice-ministre en charge de l’intérieur et sécurité, Basil Olongo, le gouvernement avait disposé des moyens nécessaires pour que le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS) soit enterré dignement.

« Nous avons eu à rencontrer dans ce ministère, ceux qui gèrent l’Udps. Nous avons échangé avec eux. Le gouvernement a donné un peu de moyen pour l’organisation des obsèques d’Etienne Tshisekedi. Nous avons fait tout pour qu’il soit enterré dignement. Un endroit a été désigné au cimetière de la Gombe, mais la famille a refusé », a-t-il dit

Quant à l’Udps, c’est l’exécutif national qui a suspendu sa participation aux réunions alors qu’un compromis avait été trouvé sur le lieu d’enterrement.