Après la conférence de presse de la famille Tshisekedi et l’UDPS qui s’est tenu ce mardi dans la matinée à Bruxelles, le gouvernement est revenu sur les mesures arrêtées pour l’organisation des funérailles du président du conseil des sages du Rassemblement. Tout en rappelant la structure de l’organisation tel qu’établie il y a quelques jours, l’exécutif national à travers son porte-parole a fait le point sur l’évolution des démarches y relatives.

A en croire le ministre de la communication, le comité des obsèques qui est opérationnel a pu d’ores et déjà « faciliter le déplacement vers la Belgique de membres de la famille de l’ancien premier ministre et contribué aux veillées funéraires de son parti à Kinshasa ».

« La mise à disposition de l’aéronef devant ramener la dépouille de l’ancien premier ministre au pays n’attend que le feu vert de la famille »,

a dit Lambert Mende. Pour ce qui est du site d’inhumation, le ministre de la communication a indiqué que le gouverneur de la ville de Kinshasa a débuté les travaux d’aménagement d’au moins deux sites qu’il soumettra au choix de la famille.

Prenant en compte les inquiétudes manifestées par la famille de l’illustre disparu quant à la sécurisation du rapatriement de la dépouille du défunt et le déroulement des obsèques, le gouvernement a pris des précautions nécessaire: « Les Forces de maintien l’ordre et de sécurité ont été dûment instruites pour assurer un encadrement adéquats des hommages officiels et populaires au défunt premier ministre Étienne Tshisekedi qui doivent se dérouler dans une sérénité et une dignité conforme au respect qui lui est du ».

Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs indiqué que le gouvernement s’interdit s’engager dans toute polémique politicienne et dérisoire, « inapproprié tant que dureront ces obsèques » .

Felix Tshisekedi héritier politique et biologique de l’opposant historique décédé le 1er février a
quelques heures plus tôt réitéré l’exigence quant à l’érection d’un mausolée où reposera pour l’éternité son père, requête à laquelle le gouvernement n’a toujours pas donné de suite favorable et qui pourrait encore retarder le rapatriement de la dépouille de Sphinx de Limete.