Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Jean-Marc Kabund-a-Kabund a tenu ce mercredi 8 février au siège de son parti une conférence de presse pour de mise au point, en réponse aux décisions arrêtées par le gouvernement par rapport au rapatriement et organisation des funérailles de son président.

Deux conditions ont été posées avant que la date du rapatriement du corps du leader de l’UDPS ne soit communiquée. Premièrement la fixation du lieu et type d’enterrement. L’UDPS exige l’érection d’un mausolée au centre ville de Kinshasa, « où sera gardé pour l’éternité » le corps de son leader. Deuxièmement elle indique que tous les frais liés aux obsèques seront payés par l’Etat congolais à travers le gouvernement de large union national à mettre en place, conformément à l’accord du 31 décembre.

L’UDPS frustrée

« Ce sont les familles biologique et politique du défunt qui coordonnent valablement les cérémonies y relatives. Les autres partenaires ne viennent qu’en appui », a fait savoir le secrétaire général de l’UDPS Jean-Marc Kabund, avant d’ajouter que son parti ne reconnaît aucun comité « parallèle », notamment celui rendu public par le gouvernement à travers son porte-parole.

Dans le lot, l’UDPS par la voix de son secrétaire général rejette les titres de voyage mis à la disposition de ses cadres par le gouvernement pour se rendre à Bruxelles, afin de revenir avec la dépouille. Elle dénonce le caractère « ostentatoire et malveillant » de cette offre.