Ouverte ce samedi 19 mars 2022, en ville de Goma, la première conférence internationale sur la gestion des volcans de la chaîne de Virunga a été lancée par Guy Loando, ministre d’État et ministre d’aménagement du territoire.

Dans son mot de circonstance, le représentant du Président de la République et du Premier ministre a saisi l’occasion, pour revenir sur les menaces permanentes que présentent ces volcans à la population des villes de Goma, Gisenyi et du territoire de Nyiragongo.

Du haut du podium de Serena hôtel où ces assises se tiennent, Guy Loando a jugé crucial de poursuivre les efforts, en matière de surveillance des aléas volcaniques et d’anticipation à la gestion des risques volcaniques dans la région de Virunga, afin de prévenir l’impact des prochaines éruptions.

Accordant une importance capitale à cette première messe sur la gestion des volcans, le ministre de l’Aménagement du territoire, après être revenu sur les objectifs généraux et spécifiques de ces assises, a invité les parties prenantes à un travail acharné afin de produire des recommandations pertinentes pour aider tous les acteurs impliqués, de jouer pleinement leur rôle dans la prévention de la gestion des risques volcaniques dans le Virunga.

De son côté, José Mpanda Kabangu, ministre de la Recherche scientifique et technique, a soutenu que cette conférence sera aussi une opportunité pour les populations locales. Pour lui, c’est cette population qui sera utilisée dans la mise sur pied de toutes les résolutions issues de cette conférence.

Il a annoncé des actions concrètes au niveau du gouvernement congolais, afin de matérialiser les résolutions qui y sortiront, pour la sécurisation de la population et par la réduction des substances, des incertitudes, mais aussi l’amélioration des conditions de vie des agents de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG).

Notons que cet événement marque aussi l’entrée dans une nouvelle ère dans l’histoire de la RDC, particulièrement dans la gestion et la prévention des risques liées aux volcans de Virunga. Ce, après les éruptions de 1975, 2002 et 2021.