Les millions de dollars américains alloués au programme de 100 premiers jours du chef de l’État Félix Tshisekedi notamment dans le volet des maisons préfabriquées sont partis sans aucune direction déterminée.

Les principaux accusés dans ce dossier dont l’ancien directeur de cabinet du président de la République Vital Kamerhe et Sammy Jammal, l’homme d’affaires libanais ont tous deux recouvré la liberté totale jeudi 23 juin dernier.

Pourtant ils étaient condamnés à 20 ans de prison par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe au premier degré, avant que la Cour d’appel réduise leur peine et enfin les innocenter après intervention de la Cour de cassation « fautes des preuves », affirment les avocats de M. Kamerhe.

Indigné après cet acquittement, le communicateur de Lamuka, Prince Epenge a affirmé que le peuple congolais a les preuves de ce détournement.

« Les maisons, les ponts, les barrages qui étaient prévus d’être construits dans le cadre du programme de 100 jours ne sont jamais sortis de terre », regrette-t-il.


Noël Tshiani, candidat à la présidentielle 2018, s’interroge sur l’efficacité de l’État de droit en RDC.

« L’Etat de droit, c’est lorsqu’on respecte les lois et on applique ces lois à tous les citoyens sans exception. Si les lois ne s’appliquent qu’au petit peuple et non à ses amis et aux membres de sa famille biologique et politique, l’Etat de droit devient une utopie. N’est ce pas? », s’est-il interrogé via son compte Twitter.

Après cette liberté totale, le dossier qui pourrait entacher le casier judiciaire de Vital Kamerhe et Sammy Jammal ne le sera plus.