La réponse est affirmative selon les avocats de la Voix des sans voix. Ils affirment que les présumés assassins ont usé de leur statut des agents de l’Etat (agents de la police nationale congolaise) pour tuer l’activiste de droit de l’homme et son assistant.

Au cours de la plaidoirie, Me Lombela, avocat de la partie civile, indique que le gouvernement dans cette affaire a pêché dans « le choix et dans la surveillance de ses agents. Il a recruté des criminels » dit-il. Il affirme que la République qui est civilement responsable de ce procès doit payer des dommages et intérêts à la partie civile.

Faisant allusion au témoignage de Daniel Mukalayi, qui a comparu comme renseignant dans ce procès, cet avocat souligne que le cachet payé aux bourreaux de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana a été décaissé par le trésor public.

Il postule que la République doit payer des dommages et intérêts aux familles explorées et à l’ONG dont Floribert Chebeya était le fondateur.


A la barre et devant les juges des prévenus et renseignants dans ce dossier ont mentionné l’implication du général John Numbi, Inspecteur général de la police nationale congolaise à l’époque, dans le double meurtre. Ces assassinats ont été exécutés par les agents de la police.