Les plaidoiries dans le procès du double assassinat dont sont victimes l’activiste de droit de l’homme Floribert Chebeya et son assistant Fidèle Bazana se poursuivent à la Haute Cour militaire.

Ce mercredi 23 février, au cours de l’audience foraine à la prison militaire Ndolo, la partie civile a présenté les préjudices causés par ces assassinats au sein des familles éplorées.

« La femme de Bazana n’a été jamais lavée parce que le corps de son mari n’a été jamais été retrouvé. Les bourreaux de son mari ont imposé à la veuve Chebeya un deuil éternel. Les enfants ont été arrachés de l’amour de leur père et plus rien n’est comme avant », a déclaré une avocate du collectif des avocats de la partie civile.

En parlant du fait que la femme ne soit lavée, cette avocate fait allusion à des pratiques en lien avec les us et coutumes africaines, qui consistent à faire le deuil de son proche. Notamment de son mari ou sa femme.

Au regard des révélations faites au cours de ce procès par les prévenus et renseignants dans ce dossier, cette avocate indique que cela n’a fait qu’en deuiller d’avantage les orphelins qui n’ont plus vu leur père après le 01 juin 2010, date de l’assassinat de Fidèle bazana et Floribert Chebeya.