Une panique générale s’est observée dans le camp des déplacés de Kanyaruchinya à plus ou moins dix kilomètres de la ville de Goma l’après midi de ce mardi 15 novembre 2022. Estimés à plus de 200.000, ces déplacés se sont tous vidés du camp fuyant une probable avancée des rebelles du M23 vers la ville de Goma. 

A la base, de cette panique s’est observée précisément dans ce camp et dans plusieurs milieux environnants, notamment Kibati, constate le correspondant de kt.cd depuis Goma. Cette psychose est partie d’un tir d’un militaire congolais en plein camp ce qui a alerté tous les déplacés fuyant vers Goma. Le retour de certains militaires “fuyant” le front de combat à Rutshuru, a renforcé le doute. Ces militaires sont rentrés entre deux ou trois sur moto. 

 

 

 

Cette situation s’observe à l’arrivée même de l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta, facilitateur dans le conflits entre la RDC et le Rwanda, ce dernier s’est vite dépêché à Kanyaruchinya. Au camp des déplacés, cet ancien président de l’EAC s’est entretenu avec ces derniers et leur a demandé de regagner leur milieu de cantonnement. 

Après son passage, plusieurs d’entre ces milliers de déplacés ont commencé à retourner dans le camp malgré la situation actuelle. A noter que les affrontements se poursuivent entre les FARDC et les rebelles du M23 dans le groupement de Rugari en plein parc de Virunga.