Face à la presse cet avant-midi, le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende, a indiqué que le Gouvernement intervient dans l’organisation des obsèques du défunt premier, Etienne Tshisekedi,comme l’Etat, avant de laisser un certain doute quant au rapatriement du corps le 11 mars comme l’a souhaité la famille du défunt.

« Je sais que la famille a fixé le retour au 11 mars prochain, mais le groupe qui organise ces funérailles, le ministère de l’Intérieur estime que c’est un peu tôt. Mais quoi qu’il en soit, ce n’est pas le jour du retour de la dépouille qu’il sera inhumé, pas du tout. Il y aura probablement deux à trois jours d’hommages. … La dépouille relève d’abord de sa famille et le Gouvernement a dit qu’il s’en remettait à la famille. C’est un problème de droit. Est-ce-que cette famille a le droit de disposer du corps, je réponds oui. Personne n’a le droit de disposer de la dépouille d’une personne décédée. Nous intervenons comme Etat, parce que monsieur Etienne Tshisekedi n’est pas monsieur tout le monde. C’est un ancien premier ministre et il y a protocole », a souligné le porte-parole du Gouvernement.

Cependant, pour ce qui est de la sécurité de l’ordre en date du 11 mars, si réellement le rapatriement sera possible en cette date, Lambert Mende a affirmé qu’il revient à la police de faire ce travail.

« Le premier responsable de la sécurité dans ce pays, c’est le gouvernement de la Rdc. L’ordre public sera maintenu par la police point-barre. Il n’y a pas un Etat qui s’appelle Monusco», a renchéri le ministre, d’un ton monté, pendant que plusieurs voix évoquent l’intervention des casques bleus pour cela.

Le Gouvernement a rassuré par ailleurs, que les architectes sont à pied d’œuvre et que dans un délai qui pourrait être le 11 ou deux jours après le 11 mars, la dépouille de l’ancien premier ministre regagnera le pays pour : « pouvoir trouver le repos éternel auquel il a droit après avoir mené une vie si bien remplie ».