De la confusion encore de la confusion autour des obsèques du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Vingt quatre heures après l’annonce du rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi par sa famille biologique, des voix se sont levées à la base du parti pour contester l’entente conclue par la famille et l’autorité urbaine sur la date du retour du corps de feu le président du conseil des sages du Rassemblement.

La grogne émane d’une frange des militants communément appelés « Combattants ». Ces membres du l’Udps très souvent qualifiés «d’extrémistes», ont exprimé leur colère dans la journée de mercredi 1 mars, en apprenant qu’avec le retour de la dépouille de leur leader le 11 mars prochain, c’est le gouvernement Badibanga toujours en place, qui allait prendre en charge l’organisation des obsèques, ce qui était au départ contesté même par la haute hiérarchie du parti il y a quelques semaines.

Il en sont même venu aux mains (sans faire de dégât) contre d’autres combattants moins catégoriques qui auraient accepté le rapatriement à cette date, avant de se calmer et exiger les explications des cadres.

« On nous avait dit que c’est le nouveau gouvernement issu du dialogue de la Cenco qui organisera les obsèques du Président Tshisekedi, alors nous ne voulons pas de Badibanga et son gouvernement », s’insurge un Combattant à la permanence de l’UDPS

Felix calme les esprits

Plus tard dans la soirée, c’est le secrétaire général adjoint du plus vieil parti de l’opposition et fils biologique d’Etienne Tshisekedi qui est venu calmer les esprits. Félix Tshisekedi a à travers une courte adresse à la foule en furie appelé les protestateurs au calme et à l’unité en ce moment de deuil et les a remercié de leur fervent soutien au parti malgré le décès du numéro un.

Alors que plusieurs voix laissaient entendre que la date du rapatriement des restes du Sphinx de Limete était remis aux calendes grecques, prétextant que la hiérarchie avait accédé à la demande des combattants en colère, des sources proches de l’UDPS contactées par KINSHASATIMES.CD  ont affirmé qu’il en était pas question et que le 11 mars était maintenu, bien entendu en fonction de l’évolution des travaux d’aménagement au cimetière de la Gombe.