La plénière de l’Assemblée nationale a adopté vendredi 22 janvier 2021 le projet de ratification portant création de la Zone de Libre-échange continentale africaine ZLECAF sous la houlette du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi et du ministre de commerce extérieur Jean Lucien Bussa.

En réaction Patrick Mundeke, auditeur comptable et cadre politique de LAMUKA en province du Nord-Kivu, celle ci est une autre des drames congolais pendant le règne de Félix Antoine Tshisekedi.

Ce notable de la ville de Goma pense qu’en autorisant la ratification par le gouvernement congolais à l’adhésion de la RDC à cette zone, le parlement signe à même temps la fin de l’entrepreneuriat au pays.

« Évidemment, quand on voit se qui se passe en Equateur, au Bandundu ou encore dans le Mbuji-Mayi, on ne voit pas le gravité de cette décision. Mais quand on est dans le Kivu, cette zone économique est un danger réel » dit-il.

Poursuivant, Patrick Mundeke estime qu’en adhérant à cette zone, les frontières de l’Est du pays vont s’ouvrir et les pays voisins feront de l’Est un marché, pourtant comme le pays n’a rien à offrir en retour les entreprises locales de production vont disparaitre dans moins de deux ans.

« Les sociétés minières ou les entités de traitement vont quitter le sol congolais pour une fiscalité floue, des tracasseries, des corruptions pour s’installer juste de l’autre côté de la frontière et prendre des matières premières brutes de ce vaste pays à la classe politique maudite » a-t-il ajouté.

Tout en rassurant que cette zone ne laisse aucune chance aux entrepreneurs congolais, Patrick Mundeke appelle le gouvernement congolais de s’empêcher de signer cette adhésion et de proposer d’abord une série des lois pour améliorer le climat des affaires en RDC.

À retenir que la Zone de Libre-échange est l’espace économique au sein duquel les marchandises et les citoyens circulent librement chaque pays membre conservant son système douanier vis-à-vis des tiers.
La ZLECAF quand à elle est un projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain. Elle doit regrouper la COMESA, la CAE et la SADC.