Le nouvel investissement du Fonds international de développement agricole (FIDA), mettra plus l’accent sur l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes avec une problématique centrale, la résolution des problèmes de production et de productivité.

Il s’agit là d’une des décisions prises à l’issue de l’atelier à mi-parcours du Programme d’options stratégiques pour la République démocratique du Congo (RDC), couvrant la période 2019-2024, organisé mercredi 1er et jeudi 2 décembre dernier à Kinshasa.

Durant deux jours, les participants, notamment les organisations concernées, le gouvernement et les membres du FIDA (bailleur des fonds), ont passé en revue les actions menées sur terrain et formuler des recommandations, en vue de mieux préparer le nouvel investissement.

Un satisfecit pour le directeur pays du FIDA, Valantine Achancho qui a affirmé que les résultats sur le terrain sont importants et palpables, ce, avant de rassurer que son organisation travaille en étroite collaboration avec le gouvernement pour mieux faire le suivi des projets et éviter le dérapage.

« En ce qui concerne le projet FIDA, nous avons pu remarquer que les résultats sur le terrain sont importants et palpables notamment, en termes d’augmentation de la production et de la productivité; en terme de ciblage des plus pauvres, de combinaison entre les investissements dans le développement agricole et les investissements dans les infrastructures avec la capacité du FIDA à mobiliser d’autres partenaires techniques et financiers qui ont des avantages comparatifs ».

L’occasion également pour lui, de réitérer la détermination du FIDA de résoudre les problèmes des populations rurales « qui sont dans la pauvreté et qui vivent de l’agriculture qui est un pilier leur permettant d’avoir des revenus et de sortir de la pauvreté ».

Un sentiment de joie également pour madame Elysée Mupa, Représentante du réseau YAPARD, qui a soutenu que « ces deux jours d’atelier ont été très utiles, parce que ça nous a permis, entant que réseau des jeunes, de comprendre comment faire pour bénéficier des financements que FIDA met à la disposition des jeunes ».

Pour sa part, Paul Kabingwa, Directeur des Ressources humaines au ministère de l’agriculture, venu représenter le ministre de tutelle, a affirmé que l’apport du FIDA est d’une importance capitale. « Il est temps d’axer notre action sur l’agriculture », a-t-il noté.