L’accueil du président Tshisekedi, par les députés nationaux, après sa participation à la COP26, au coeur de plusieurs réactions au sein de la classe sociopolitique de la République démocratique du Congo.

Jean-Claude Katende, coordonnateur de l’Association africaine des droits de l’homme (ASADHO), est de ceux-là, qui dénoncent cette dérive, en appelant les députés nationaux à quitter le populisme.

Le dirigeant de l’Asadho regrette et fustige la fermeture des portes du Parlement par les députés, qui sont allés accueillir ce jeudi 4 novembre, chef de l’Etat à l’aéroport international de Ndjili.

 » Même les parlementaires ont fermé le Palais du peuple pour aller accueillir le président de la République. Je pouvais comprendre si c’était les ministres. Quittez le mobustime », a tweeté Jean-Claude Katende.

Pour lui, cette attitude est l’incarnation du régime monarchique de Joseph-Désiré Mobutu, l’ancien président du Zaïre, actuelle RDC. Exaspéré de ce comportement, Il en appelle à une rupture inconditionnelle.

 » Nous ne voulons plus de Mobutu bis. Nous ne voulons plus du MPR bis. Nous voulons un président de la République humain, simple, respecté par tous et qui travaille uniquement pour l’intérêt du Congo et du peuple congolais  » a-t-il ajouté.

Enfin, il a invité la patrouille financière de la l’Inspection générale des Finances, à diligenter une mission d’audit concernant l’utilisation des frais alloués, des bus transco affectés pour le transport de militants UDPS.